Le chef d’orchestre finlandais Esa-Pekka Salonen a eu la chance de rencontrer à de nombreuses reprises « le maître Dutilleux ». « Je sais que son œuvre passera à la postérité », dit-il de ce compositeur dont l’approche narrative lui paraît saisissante de poésie et d’émotion.
Alors qu’il est peut-être encore trop tôt, trois ans après sa mort, pour identifier la position occupée par Henri Dutilleux dans l’histoire de la musique, Esa-Pekka Salonen livre ici un point de vue précieux sur une œuvre qui, dans le paysage de la création française, recelait à la fois l’écho du passé et l’éclat de l’invention.